Non, d'une part, parceque toutes les personnes trans ne prennent pas d'hormonothérapie, d'autre part, dans le cas des hormones féminisantes, les hormones ne modifieront pas la voix, enfin, pour le cas des personnes transmasculines, l'orthophonie pourra intervenir à tout moment de la transition, notamment pour accompagner la mue s'il y a prise de testostérone.

Non, l'ALD est un dispositif de la sécurité sociale permettant une prise en charge totale par l'assurance maladie des soins conventionnés. Le suivi vocal peut être réalisé sans ALD, la part remboursée par l'assurance maladie, est alors de 60% des frais et la part restante est généralement couverte par les mutuelles ou la CSS.

Non, il faut une ordonnance délivrée par un médecin (généraliste ou spécialiste) du choix des patient.es pour obtenir le remboursement des séances d'orthophonie.

Certaines associations telles que Fransgenre ou des associations LGBTQ+ locales ont des listes d'orthophonistes. Une carte de recensement des orthophonistes suivant des personnes trans est en cours de construction, en attendant n'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations.

Non, les résultats du suivi orthophonique suffisent souvent à obtenir un résultat satisfaisant et durable. De plus la chirurgie du larynx ne modifiera que la hauteur de la voix, un suivi orthophonique sera donc nécessaire pour modifier les autres paramètres vocaux / communicationnels (intonations, résonnance, ryhtme,...)

Non, il faut simplement connaître le fonctionnement vocal ! Comme un.e coach sportif accompagne des athlètes sans réaliser de performances, l'orthophoniste peut accompagner ses patient.es sans chanter parfaitement juste.

An aucun cas ! Quel que soit l'âge de la transition, que la personne soit mineure ou non, c'est surtout un travail personnel qui aura un impact sur l'évolution de la voix. Il s'agira d'apprendre à utiliser autrement son larynx en respectant son intégrité. Comme pour tout instrument, c'est par une pratique régulière que les changements et la maîtrise arriveront !

Certes, il faut connaître l'anatomie et la physiologie de la phonation mais l'essentiel de l'accompagnement se joue sir des explorations, des découvertes de possibilités vocales et non sur le traitement spécifique de pathologies vocales.

Non, seuls les éléments pouvant avoir un impact sur la voix sont à mentionner. Les personnes peuvent évoquer ce qu'elles souhaitent de leur parcours mais cela relève de leur décision personelles et non d'une nécessité pour le suivi.

Le temps de suivi varie énormément d'une personne à l'autre en fonction de plusieurs facteurs : travail personnel, bases anatomiques, investissment, psychologie, utilisation de la voix au quotidien, environnement dans lequel elle évolue...